jeudi 28 janvier 2010

Petit mot...

"Je prononce ton nom
Au coeur des nuits obscures,
Lorsque viennent les astres
Boire l'eau de la lune
Et que dorment les feuilles
Des secrètes ramures".

Federico Garcia Lorca. "Poésie I"

dimanche 24 janvier 2010

vendredi 15 janvier 2010

Petit mot...

"Quand on aime la vie, on aime le passé, parce que c'est le présent tel qu'il a survécu dans la mémoire humaine".

Marguerite Yourcenar "Les yeux ouverts".

jeudi 14 janvier 2010

Ta douleur de citron et de bouton de rose...

Le pas de la Siguiriya

Parmi les papillons noirs,
va une brunette moresque
à côté d'un blanc serpent de brume.
Terre de lumière,
ciel de terre.
Elle va enchaînée au tremblement
d'un rythme qui jamais ne s'établit;
elle a un coeur en argent
et un poignard dans la main.
Où vas-tu, Siguiriya,
de ce rythme décervelé?
Quelle lune soulagera
ta douleur de citron et de bouton de rose?
Terre de lumière
Ciel de terre".

Lorca.

mercredi 13 janvier 2010

L'enfant...

Au rythme de son coeur, à chaque coup de pédale,
il va explorer le monde.
Les petites rues prennent racine à la porte de sa maison, se déploient comme les ramures de l'arbre pour atteindre l'immensité du ciel.
Alors, le quartier s'ouvre à lui, puis la ville entière.
Les noms évoquent la lumière des théâtres, les voyages lointains, les couleurs, les parfums, les épices, l'amour aussi.
Au rythme de son coeur, à chaque coup de pédale, il va toujours plus loin.
Curieux et plein de lumière, il efface les ombres.
Avide de liberté, intrépide, il sourit, le monde lui appartient.

F.C



samedi 9 janvier 2010

Petit mot...

"Sois heureux un instant, un instant c'est ta vie".
Omar Khayyam.

vendredi 8 janvier 2010

Il est de belles tristesses...

"Il est de belles tristesses. Celles que donnent les bonheurs inachevés. Parfois le moment ne s'y pretait pas... Ou l'esprit, ou le coeur ou les trois. Il ne reste alors parfois qu'une belle et vibrante tristesse et l'on peut vivre avec. Car le plus important reste, le bonheur, même court, il reste s'il était vrai"...
N.N


...rue, Des Ruelles Obscures.
Le monde était absent, et pourtant tellement présent.
Nous étions, étrangers au monde. En exil. Aimantés, enlacés de mots, de tendresses et de caresses innachevées.
Dénoués, les gestes en arabesques. S'effleurer, se parler du bout des lèvres. Moment sensuel. Les volutes bleues des cheveux, serpents à malice. La cicatrice sur ton oeil droit, souvenir d'une enfance chahuteuse... Et toutes cette tendresse à "rebrousse temps" que j'aurais voulu te donner, que tu m'inspires.
Rue des Ruelles Obscures le temps s'est arrêté, un instant, une minute, pour l'éternité.

F.C