jeudi 30 juillet 2009

La sirène du Mississipi...

L'amour des mots...
Je fouille, je cherche, et je les trouve, ces mots qui expriment si bien ce que je ressens:

"Je viens à l'amour Louis... ça fait mal... Est-ce-que c'est ça l'amour?
Est-ce que l'amour fait mal?
-ça fait mal... Tu es si belle. Quand je te regarde c'est une souffrance.
-pourtant hier, tu disais que c'était une joie?
-Oui, c'est une joie et une souffrance aussi".

..."Et c'est toi qui est venue. M'apporter du provisoire".

..."Même si tout cela doit finir mal, je suis enchanté de vous connaître madame".

François Truffaut "La sirène du Mississipi".

mardi 28 juillet 2009

Les fleurs.


Les fleurs...

Celles de mon jardin. Se dessinent dans le ciel bleu.

C'est une idée du bonheur. Peu de choses en fait, et tellement en même temps!

C'est fragile, délicat, éphémère... "Seul l'éphémère est éternel".

En lisant ces pages d'Assia Djebar, j'ai la tête à l'envers.

Le bleu du ciel au dessus de moi, à l'infini.

Ecrasée sous sa légèreté, cachée dans ces fleurs aux abeilles je lis:

"Je voudrais susciter lentement ton désir, je n'ai plus assez de temps pout te connaître, toi, pour savoir le rythme de ta jouissance, je suis analphabète de ton corps, et nous n'avons que cette nuit, l'avant-dernière, car la dernière sera autre, elle sera pleine, trop pleine de mots, de mots nouveaux, de mots à garder, maintenant, je veux te connaître avec précision: comme une rosée le matin, une tempête à midi, un orage du soir, savoir comme ton corps est nerfs, est douceur, est molesse, est frémissements ou même refus"...

Assia Djebar La disparition de la langue française.

L'oiseau


Portrait bleu à la pâquerette...


Heures d'été


Aux heures d'été, les p'tits matins sont miens.

A la lumière dorée, fragile, qui hésite, je modèle la terre.

J'invente des personnages, de fleurs et d'amour.

Je donne "vie".

J'ai le coeur rempli de frissons, tellement je ressens les choses.

dimanche 26 juillet 2009

Voluptueusement berçons notre faiblesse.


"Reste.

N'allume pas la lampe.

Que nos yeux s'emplissent pour longtemps de ténèbres,

et laisse tes bruns cheveux verser la pesante mollesse,

de leurs ondes sur nos baisers silencieux."


C.Mendès

Mon amie la rose


...Pour un poète Kabyle de café fort.

samedi 25 juillet 2009

L'envers du décor...

...cela fait un moment que je n'ai plus écrit ici.
Si, en fait j'émiette des mots de ci de là... Dans l'espoir.
Quel espoir?! J'aime les mots. Poser mes idées. Il le faut.
?!
ça c'est de toi que je le tiens. Cette façon de ponctuer certaines de tes phrases, un point d'interrogation suivi d'un point exclamation.
Il faut que j'écrive un mot, un jour là dessus. C'est ton "paraphe" en quelque sorte.
Et avec le recul doux/amer... Tous ces reproches que tu m'as fait, jettés à la mer... à l'amer.
L'amer c'est un goût tenace et qui reste. L'envers du décor, ce sont les ombres.
Où sont les ombres qui me dessinent?!
Enlacée de ton manque.